mercredi 31 octobre 2007

Devinette

Il m'est arrivé UN DE CES TRUCS l'autre jour! Vous allez pas me croire. Vous savez pas qui c'est que j'ai vu?


C'est un homme.



Il a 35 ans.



Il est chanteur.


Très connu depuis 2001.



Il est écossais.


Bon allez, vous en connaissez pas 36 000, vous avez deviné:


Alex Kapranos, le chanteur de Franz Ferdinand!!!


Commentaires:
-oui bon, euh, c'est vrai je, comment dire... me colle un peu à lui, hum, mais je suis très affecteuse comme personne..
- eh ouais, Emilie était là!!
- je tiens à préciser que ni elle ni moi ne l'aurions reconnu, heureusement que Geoffrey était avec nous, merci Jojo!
- je me dois de dire qussi qu'il est fort sympathique ce Alex - je me rappelle plus très bien mais en tout cas, il nous a dit au revoir en partant, sympa non?

mardi 23 octobre 2007

High fidelity

Dans les nouvelles écossaises du jour, je retiendrai celle-ci: un vautour répondant au doux nom de Wee Man (ca veut dire "petit homme") est rentre au bercail après s'être échappé de son centre de rescapés aviaires (Bird Rescue Centre) pendant deux semaines. Les propriétaires de cet établissement (the 2 Wit 2 Woo) situé dans la région d'Aberdeen, se déclarent soulagés et laissent libre cours à leur joie: "Clairement, il a pensé qu'il était temps de rentrer et que l'aventure avait duré suffisamment longtemps", confie Patricia Downie ('He obviously decided it was time to go home and he'd ventured enough out there'). Il convient cependant de préciser qu'un large pavé de cerf attendait dans sa cage l'oiseau probablement affamé par son périple dans une région ou les charognes ne courent peut-être pas les collines (cela dit, je ne saurais trop me prononcer là-dessus).
Quoiqu'il en soit, Wee Man est revenu, mes frères, Wee Man est revenu...
Pour lire l'article complet sur Wee Man, cliquez ici.

samedi 20 octobre 2007

Wax experience

Ce samedi matin, j'ai franchi une nouvelle étape dans le processus de mon installation. C'est une de ces choses qui marquent l'appropriation d'une nouvelle ville. Vous l'aurez sans doute deviné, je veux parler de ma première séance d'épilation dans un institut de beauté, euh pardon, dans un salon-concept.

Rien d'extrêmement dépaysant: la cabine ressemble à n'importe quelle cabine de soins tendance orientalisante, musique asiatique genre cours de yoga, une petite statuette de Buddah, un bouquet de fleurs. J'ai particulièrement apprécié le siège recouvert de vraies serviettes (et non pas de papier qui se déchire dès qu'on bouge un peu), et le must, la petite serviette qui sert à se couvrir en attendant que l'esthéticienne revienne dans la cabine (pour les non-initiés, en fait la madame vous fait entrer dans la cabine, vous explique comment ça se passe au cas où vous ne comprendriez pas que le porte-manteau est fait pour suspendre votre manteau, la chaise pour poser votre pantalon et le siège pour vous allonger - et elle vous dit ensuite: "je vous laisse vous installer et je reviens de suite").


Deux différences notables par rapport à ce que j'ai pu voir en France. D'abord la cire: pas de cire orientale ici, tout est fait avec les bonnes vieilles bandelettes, même dans les endroits plus délicats n'est-ce pas, et putain ça arrache... D'autre part, après l'épilation, on vous étale une bonne couche de crème bien épaisse style biafine, et on vous laisse comme ça, genre 'zavez qu'à attendre que ça sèche. Résultat, soit il faut masser soi-même pendant je sais pas combien pour que ça pénètre, soit... vous vous rhabillez direct et vous passez la journée avec vos fringues imbibées de crème.

La prochaine fois, j'essaie la pédicure.

Le conversation à la parc



Pardon à ceux à qui j'avais déjà envoyé ce clip, mais je suis absolument fan... Je dédie cette vidéo à mes petits élèves, à qui je vais certainement la passer, et aussi à Mo, en référence à son dernier post! ; )

lundi 15 octobre 2007

L'Ecosse, un pays qui te le rend bien

Dimanche dernier, petite ballade à New Lanark.

Le topo du Routard: village classé par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'Humanité. "New Lanrak fut fondé au Siècle des Lumières sur un concept de ville sociale idéale. une utopie quoi [sic - ça c'est le Routard's style], mais qui dans ce cas, connut une réalisation concrète et durable." L'industriel David Dale y implanta des filatures, profitant de l'énergie hydroélectrique produite par les chutes de la Clyde. Son neveu, Robert Owen, en devient le patron en 1800 et y applique des théories sociales novatrices (rapidement connues sous le nom d'owenisme) - création d'un atelier d'apprentissage, d'une crèche, d'une cantine, école obligatoire jusqu'à 10 ans...





Bon je sais, ça se fait pas de prendre des photos de mariage quand on n'est pas invité, mais c'était trop tentant... Vous excuserez le très mauvais cadrage, mais j'ai pas osé m'approcher d'avantage... Ils sont pas beaux avec leurs kilts tout de même?

Thriller A.Poulain: la suite


A défaut de bottes vertes en caoutchouc, j'ai croisé ceci sur mon chemin... Le gilet de l'homme aux gants rouges? La relique d'une de ses - à n'en pas douter - nombreuses victimes? J'attends vos hypothèses et poursuis ma palpitante enquête...

BD'

Aujourd'hui, j'ai lu ça:

Je ne connaissais pas du tout, c'est un prof de mon département de français qui me l'a prêté. C'est une BD de Fabrice Neaud, intitulée Journal (1): février 1992-septembre 1993, aux éditions ego comme x.

Difficile de parler de quelque chose d'aussi poignant. Il s'agit d'un journal intime, né d'une volonté de franchise absolue. On assiste à la naissance du projet, au questionnement qu'il entraîne, au risque qu'il représente... Se raconter au présent, sans pudeur, avec toute la force du vécu instantané.

Une page explique parfaitement les enjeux et les dangers de l'entreprise:
Je cite le personnage qui parle, un ami du narrateur-auteur-personnage principal: "...On a trop peur de dévoiler trop de soi et ses proches. On a peur de gêner. On est frileux. On parle alors d'une fière altitude, à l'imparfait, comme si le présent du narrateur était celui du sage sur sa montagne...

...On jette sur les choses du passé un regard faussement compassé, comme si tout cela n'avait eu, finalement, que peu d'importance, comme si nos vies et ce qui nous avait fait tant souffrir autrefois

...n'avaient fait que servir un dessein supérieur: dessein d'où on parlerait aujourd'hui. Et on oublie ces fois où on s'était dit:

..."Rien n'est plus terrible, jamais je n'ai eu aussi mal". ...On oublie. On oublie, car au lieu de vivre la vie, on en tire des leçons."


Ce premier tome raconte la rencontre de Fabrice avec Stéphane. Ils se voient pour la première fois sur les remparts, et contre toute attente, ils ne font pas que baiser, ils parlent, ils vont boire un verre, ils couchent et passent la nuit ensemble chez Fabrice. L'histoire reste à peu près sans suite, ils se recroisent de temps à autre, mais Fabrice est amoureux. Et il rend compte sans complaisance de l'amour sans bornes qu'il éprouve envers cet homme qui le fuit, puis qui revient, puis qui repart. La douleur de l'amour. La souffrance physique de la passion, le sentiment déchirant que la vie ne peut pas continuer sans l'autre, et l'obligation de vivre seul cette obsession. L'impossibilité du partage. L'effroyable sentiment d'abandon face au refus. L'incompréhension, la solitude, la peur, la perte de l'autre et de sa propre confiance dans la vie.

Autant vous dire que ce n'est pas une lecture joyeuse, mais c'est un ouvrage qui respire une sincérité peu commune, qui fait simplement l'aveu d'une faiblesse destructrice - dans laquelle on aime parfois à se complaire.

C'est un livre qui fait du bien, qui rappelle la force et la beauté de l'absolu, un livre contre nos vies parfois un peu édulcorées.
Enfin voilà, c'est un beau livre.
Et pour finir, un petit dessin de mon bien-aimé Manu Larcenet:

jeudi 11 octobre 2007

I saw the sign

Il y a des jolies choses dans la vie.

Une nuit, je rentre chez moi et sur le chemin du retour, j'aperçois quelque chose dans le canniveau (toujours l'habitude, en bonne parisienne, de regarder où je mets les pieds, au lieu de regarder loin devant moi... question de prudence). Je dégaine mon appareil, et je prends le truc en photo.

Le lendemain, un peu plus claire, je regarde les photos de la veille. Il s'agissait d'un gant rouge. Pas franchement intéressant.
Une semaine plus tard, je rentre de la fac vers 17h et que vois-je dans un jardin de la même rue? Je vous le donne dans le mille: l'autre gant!











Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais j'ai vu le signe!



mercredi 10 octobre 2007

Le métier qui rentre

Je n'ai pas encore parlé sur ce blog de mon expérience de prof à Glasgow, or c'est tout de même ce à quoi je consacre la plupart de mon temps en semaine. Je donne principalement des cours de conversation, c'est-à-dire qu'il s'agit de faire parler les élèves, le plus souvent à partir d'articles plus ou moins bateaux (mais je vous rassure, je compte dans un proche avenir diversifier les supports pédagogiques, comme on dit dans la profession). Le boulot est dans l'ensemble très agréable, mais ça varie énormément d'une classe à l'autre. Le même exercice suscite l'enthousiasme des classes les plus dynamiques et semble inspirer un ennui profond à d'autres.
Mais je tenais surtout à vous faire part de deux évènements marquants qui me sont arrivés depuis la rentrée.
Le vendredi matin à 10h, j'ai cours avec une classe de 3 élèves de 3ème année. Comme vous pouvez l'imaginer, mettre l'ambiance dans une classe de 3 personnes, c'est pas franchement facile, mais ils se montrent heureusement très coopératifs. Bref. Vendredi dernier, je leur demande quels sont leurs projets pour le week-end. La première, qui doit avoir 20 ou 21 ans, qui est toute mignonne, qui a l'air tout timide, me dit: "Ma fille est malade en ce moment, donc je vais m'occuper d'elle". Bon, déjà, c'est un peu surprenant; je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Je me tourne vers ma deuxième élève, qui elle doit avoir environ 60 ans et a décidé de reprendre ses études de français depuis qu'elle est à la retraite, parce qu'elle a fait l'acquisition d'un appartement à Paris, juste à côté de la rue Mouffetard. Elle m'explique qu'elle va aller voir sa tante de 90 ans à l'hôpital, ce qu'elle fait tous les jours depuis deux mois. Allez, hauts les coeurs! Je pose enfin la même question à mon dernier élève, un garçon adorable et brillant d'une vingtaine d'années. Il me répond: "Ce week-end je vais retourner chez mon père et on va aller dans les collines pour ... how do you say 'scatter the ashes'?" Wow, sympa tout ça! J'ai donc dû écrire au tableau: "répandre les cendres de mon grand-père" et "toutes mes condoléances". Je dois dire que je n'ai aucune idée de comment j'ai enchaîné après ça, mais c'était assez glauque...
Ce matin, j'ai fait encore plus fort. J'ai repris l'ancienne classe de ma collègue Chloé. Une classe de 6 filles en 3ème année, et dont la plupart parlent très bien français. On fait connaissance, elles m'ont l'air très sympathique. Je leur fait raconter leur séjour à l'étranger l'année dernière, puis je leur file un texte à lire sur la nouvelle campagne d'Oliviero Toscani (le fameux photographe provocateur de Benetton) contre l'anorexie. On lit un article, on élucide le vocabulaire, et le débat commence. A quoi sert ce genre de campagne? Est-ce utile? etc. Une de mes élèves, Katie, prend la parole, et au bout de deux minutes, fond en larmes... Ne sachant pas trop comment réagir, je lui propose de quitter la salle un moment, et je demande à sa voisine Jo de la rejoindre. Jo se lève et m'explique très vite avant de sortir qu'une amie de Katie est morte d'inanition... Et bam, j'ai les larmes qui me montent aux yeux. Toutes les autres me rassurent très gentillement, me disant que je ne pouvais pas savoir; voyant que je ne pouvais vraiment pas continuer le cours normalement, elles me demandent depuis combien de temps je suis arrivée à Glasgow, si je m'y plais, etc. Finalement, Katie et Jo sont revenues, et on a parlé de tout autre chose. Eprouvante aventure; et en même temps, ça a instauré une relation différente entre mes élèves et moi. D'une certaine façon, on est bien plus proches maintenant...

lundi 8 octobre 2007

Some wee bits of my wee life

Il est temps que je vous montre où cékcé qu'je vis. J'ai pas encore pris de photos de l'intérieur de l'appart et mes colocs sont là donc je me vois mal sortir de ma piaule avec mon appareil et photographier la cuisine... Je pourrais hein, m'enfin je préfère attendre une autre occasion.


En attendant, je vais vous montrer ma rue et l'entrée de mon immeuble, et puis d'autres photos de la ville.





























































Légende - de gauche à droite et de haut en bas: (1) ma rue, Polwarth Street; (2) ma façade (je suis à la 3ème fenêtre en partant du bas); (3) la municipalité nous met en garde contre la délinquance qui sévit dans le coin de Hyndland; (4) une rue de Hyndland; (5) les pointes du musée de Kelvingrove; (6) là où la plupart des soirées se terminent: l'Oran Mor, une ancienne église qui abrite un grand pub, une boîte, un théâtre, un resto... (7) deux photos de Kelvingrove Park, à des heures différentes; (8) pour faire plaisir à mon papa et à ma môman, ma face à ouam, avec chapeau et sans lunettes...
Voilà, j'espère que ça vous donne une petite idée!

Balloch

Dimanche: temps splendide, réveil tardif après fête arrosée, envie de faire quelque chose de ma journée et de profiter du soleil. J'appelle Joan, Aurélia et Marianne. On se retrouve à la gare de Queen's Street, au Burger King. Après une platrée de hamburgers, on décide, un peu au hasard il faut bien le dire, de prendre un train pour Balloch, à une heure de Glasgow.

Après-midi-promenade au bord du Loch Lomond (ouais je sais c'est toujours le même, mais c'est le plus grand et le plus proche, alors hein... on fait ce qu'on peut), au milieu des familles écossaises qui promènent leurs chiens, donnent à manger aux canards, ou pêchent la truite (ça j'suis pas sûre mais faisons comme si).

Quelques photos:















mardi 2 octobre 2007

Nostalgie footballistique

Mon coloc est en train de regarder le match OL vs Rangers dans le salon. Je suis dans ma chambre, juste à côté, et j'entends les cris du stade, les coups de sifflets, les commentaires effrénés des journalistes et les exclamations - peu nombreuses, faut le dire - d'Andy (qui, je tiens à le préciser, n'ont rien à voir avec les beuglements primaires des supporters habituels). La plupart d'entre vous savent à quel point j'apprécie peu le foot; mais toute cette ambiance, ça me rend un peu nostalgique de ces soirées contre lesquelles je râlais tout le temps, où il fallait accompagner les gars au pub parce que "c'était le match du siècle" (toutes les deux semaines...). Ca me saoûlait, on n'avait jamais de place pour s'asseoir, on se faisait renverser de la bière partout, on ne pouvait pas discuter tranquillement du dernier film qu'on avait vu ou du dernier mec qu'on avait rencontré, bref on se faisait chier pendant 90 minutes,voire plus quand par malheur il y avait des prolongations. Ouais, mine de rien, ça me manque un peu, j'avoue. Spéciale cacedédi à Yann, Yann-Eryl, Arthur, Victor, Aurélien et les autres...

PS: Je vous entends déjà me dire, "non mais oh Laure t'es en Ecosse et c'est la coupe du monde de rugby, qu'est-ce que t'attends pour en profiter!?"; alors oui, j'ai déjà vaguement assisté à quelques matchs depuis que je suis ici, mais c'est pas pareil sans vous les gars! Même si, on est d'accord, un mec devant un écran avec un ballon, 22 joueurs et des entraîneurs hurlant et en sueur , bah c'est toujours un peu pareil. Mais quand même.

lundi 1 octobre 2007

Le ridicule ne tue pas?

Journee incroyablement delicieuse aujourd'hui. Il fait un temps splendide, not a single cloud in the sky. Je porte mon nouveau slim et mes ballerines ouvertes sur mes orteils vernis vermillon (comment on appelle ce genre de chaussures? Anyone?). Trop staïly quoi. Je viens d'ouvrir mon compte en banque uk sur simple presentation de mon passeport, j'ai ete accueillie par un charmant jeune homme qui m'a raconte son voyage a paris avec sa girlfriend en fevrier. A Marks&Spencer, le caissier me demande si je vais bien, busy day today?, il me tape la discut'. Je souris betement dans la rue. Y a des jours comme ca ou on se sent incroyablement bien. Puis je passe dans la staff room de mon departement pour prendre une fourchette et manger ma petite salade "Pasta with Tomato and Basil Chicken" dans mon bureau. J'essaie de me faire la plus discrete possible, histoire de ne pas avoir a rester manger avec eux (bah oui qu'est-ce vous voulez, c'est pas parce que je suis dans un bon jour que je ne reste pas fondamentalement asociale), mais John, un des professeurs les plus sympas, me dit des que j'entre dans la salle: "oh hello Laure, have you met Victoria?" Or je connaissais cette fille de vue puisque j'avais assiste a un expose qu'elle avait presente dans le cadre de sa candidature pour un poste de maitre de conf'. Je lui souris, et lui dis: "Yes, I've seen your presentation the other day, it was very interesting". FUCK ME MAN, FOR FUCK'S SAKE!!! "I've seen"? J'ai vraiment dit "I've seen"??? Fuck fuck fuck. Regle de grammaire de base (sans parler du choix du verbe) : on emploie le preterit dans ces cas-la!! Argh seigneur tout puissant j'en reviens pas. Comment peuvent-ils croire une seconde que j'ai l'agreg, les pauvres. Je suis mortifiee. Ce "i've seen" siffle a mon oreille toutes les trente secondes, et je me connais, ca va durer au moins une petite semaine, ca va me reveiller la nuit etc. (Pensee emue pour mes amis de prep agreg - Emilie, Mathilde, Vincent, Eddy, vous etes la? - qui se sont foutu de ma gueule pendant quleques mois apres que j'eus dit en cours, deux semaines avant le concours: "I didn't understood". Oui oui je vous assure)
Il y a quand meme des moments ou l'on se dit que le ridicule peut tuer. Je suis totalement grillee. Mon imposture est demasquee... Argh. En plus de ca, un collegue vient de passer dans mon bureau et je suis en train de me rendre compte que ma fecking pasta salad a infeste la piece d'une odeur assez... comment dire... bah, gerbante quoi.
Bon, on la refait la? Une deuxieme prise a partir du Marks&Spencer? Tout avait si bien commence...