mardi 20 mai 2008

T'as-tu un new toaster?

Ce matin, j'ai cramé mon grille-pain.

mercredi 7 mai 2008

Si si je vous jure

Le week-end dernier, petite vadrouille du côté de Mallaig, petit port au bout de la péninsule de Morar, et connu surtout pour être le point de départ du ferry vers Skye. Parce qu'à part le ferry, à Mallaig, y a pas grand-chose grand-chose. Si, une auberge de jeunesse (deux chambres) qui a accueilli notre bande de joyeux lurons. Après quelques six heures de route entrecoupées de pauses pipi, pauses sandwichs, pauses clopes, pauses photos etc, arrivée à Mallaig, sous un ciel... écossais (ie on sait pas s'il va faire super beau ou super moche dans les cinq minutes à venir). Soirée du samedi soir pépère, dîner à l'auberge préparé avec amour par Seb et je ne sais pas combien d'heures au pub, d'abord complètement vide, puis investi à partir de 10h du soir par des gens de tous âges, de 12 à 70 ans. Initiation au billard pour bibi (pas glorieux malgré tous les conseils précieux que j'ai reçus), bières et cigarettes. Retour à l'auberge passablement éméchés vers les 1h du mat.


Réveil vers 9h le lendemain matin, douche petit déj et ferme intention d'aller randonner malgré le temps peu avenant. Mais rien à faire, il a plu des cordes toute la journée, et les quelques tentatives de mini-promenades nous ont mouillés jusqu'aux os, à tel point que les hommes se sont foutus torse-poil (ah la testostérone... bon moi je me plains pas, j'ai profité du spectacle). Je vous mets la photo où on voit pas trop les têtes, ça évitera les embrouilles. Egalement excursion à la recherche d'un chateau qui en fait était 5 km plus loin. Dans l'ensemble, paysages magnifiques mais ça donne rien en photo, donc pas beaucoup d'illustrations, à part une jolie plage et un mouton qui déconne sévère.
Après une douche plus que bienvenue, repas fish&chips (c'était la seule option: il était 9h un dimanche soir, RIEN à manger à part ça, tout était fermé) puis rapide pinte au pub, qui a fermé ses portes à... 23h, au grand désarroi de certains. Du coup, bah... dodo.
Et lundi, départ pour Fort William vers les 10h sous un soleil jusqu'ici jamais vu en Ecosse, température délicieuse, avec dans l'idée qu'on allait se faire une petite montagne aux alentours de Glencoe. On s'arrête dans le coin du Ben Nevis (point culminant de la Grande-Bretagne, 1300 m - ou plus impressionnant, 4400 pieds), et on s'engage dans un petit sentier. Ca monte dur, je souffre, il fait chaud. Je sens que je vais pas tenir longtemps. Je m'arrête de temps en temps, enfin en gros toutes les 5 minutes. On arrive ensuite sur un plateau au creux duquel repose un lac aux eaux d'un bleu profond inimaginable. Ca me redonne un peu de force. La vue est superbe. On s'installe pour faire une pause bouffe (et cigarette - c'est malin...), Seb, le chef rando, sort la carte, nous montre le sommet qu'est devant nous et qui n'a pas l'air bien loin comme ça, et nous dit: "ça, c'est le Ben Nevis. On y va?" Maaaaiiiiiis oui bien sûr; en gros la seule rando que j'ai faite de ma vie, c'est Ben Aan, 300m, et déjà c'était pas facile facile. Eh bah figurez-vous que si, chers amis, je l'ai fait. On est tous allés au sommet du Ben Nevis, et moi avec. Bon je vais pas vous cacher que ça n'a pas été sans peine, surtout au moment où il a fallu traverser la neige, pendant 45 bonnes minutes... Vous imaginez pas la trouille que j'ai eue. D'ailleurs, évidemment, il a fallu que je tappe une grosse crise de larmes en plein milieu, ça faisait vraiment trop d'émotions d'un coup. L'arrivée au sommet était tout simplement incroyable. J'en profite pour remercier tout le monde de leur patience (merci Thierry..). La suite en images.



























Quant à la descente, elle s'est avérée bien moins difficile que je ne le redoutais: j'ai descendu toute la neige sur les fesses, c'était assez marrant; et la caillasse, ça s'est passé correctement. A l'arrivée, une grosse assiette de frites et une Tennent's n'ont pas été de trop pour nous remettre de cette journée de fous. En tout, 7 heures de marche, des coups de soleil partout, les vraies têtes d'écrevisses et des courbatures que je sens encore deux jours après. C'était génial. (On ze picture, de gauche à droite et du premier plan au fond, Thierry, Phil, Seb, Jude et ouam - C/Geoffrey).