lundi 12 novembre 2007

J'ai deux amours...

Petit compte-rendu de mon court week-end à Paris.


Départ vendredi de la gare centrale de Glasgow à 13h, arrivée chez moi à Paris à... 21h. Et pourtant, l'avion était à l'heure, ce que RyanAir n'a pas manqué de nous rappeler: A l'atterrissage, l'équipage met en route une bande son avec trompettes et une voix énergique annonce avec enthousiasme: "Our plane arrived on time, as do 95% of Ryan Air flights!"; s'ensuit une salve d'applaudissements pré-enregistrés, ce qui a bien fait rire les passagers.


Après trois-quarts de métro et quelques bouffées d'angoisse (argh c'est horrible pourquoi les gens autour de moi parlent français, où suis-je et dans quel état j'erre?), première surprise en ouvrant la porte de ma chambre: je retrouve mon petit lit, et que vois-je? Ma môman avait changé les draps et... avait mis ceux de mes dix ans: Babar trônait fièrement sur la housse de couette, sa couronne à la trompe...

Je passe sur l'amertume amusée que j'ai ressentie en allumant la télé et en tombant sur la Star Ac'.

Ce week-end, j'ai également retrouvé l'ambigu plaisir de fumer à l'intérieur des bistrots et des bars; un vrai bonheur au premier café, une espèce de dégoût en rentrant chez soi quand on se rend compte qu'il n'y a plus qu'à mettre tout ce qu'on avait sur le dos à la machine.

Malgré une certaine inquiétude au début, j'ai bien vite repris mes douces habitudes parisiennes, le samedi matin à manger des viennoiseries, hmm, à traîner dans mon bain en écoutant France Culture, les fous rires avec mes amis autour d'un thé, la pinte à 3 euros dans des bars qui ne paient pas de mine, etc. Qu'est-ce j'aime cette ville, même si, je suis tout à fait prête à le reconnaître, les gens y sont souvent cons et fermés, même si le métro est parfois un enfer sans nom, même si on y marche à peu près aussi vite que si la mort était à nos trousses...


Comme tous les dimanches, j'ai vu passer la garde républicaine sous mes fenêtres.


Je m'apprête à reprendre joyeusement l'avion avec deux camemberts au lait cru dans mon sac à dos : ), en espérant que je ne vais pas empuanter toute la cabine...

Pardon aux personnes que je n'ai pas eu le temps de voir ou d'appeler - mais j'ai une bonne excuse: mon téléphone n'avait plus de batterie, et j'avais oublié le chargeur à Glasgow... Et merci aux autres, pour les très agréables moments que j'ai passés avec eux (accord du participe passé parce que le complément d'objet direct est palcé avant l'auxiliaire AVOIR - pardon, déformation professionnelle), comme toujours! (et c'est pas du fayotage).

3 commentaires:

Mathilde a dit…

Yeeeaaah! Du bon calendos! Y'en a un pour moi diiiis? Faut qu'on se voit dans la smaine pour un récit oral de ton week end ;-) xx

Pepette a dit…

J'espere qu'on t'aura laissé passer à la sécurité avec ton camembert parce que j'ai des copains qui se sont fait confisquer toutes leurs provisions de fromages qui puent cet été!
Les douaniers ont du se lécher les babines ce jour là ...

Miss H. a dit…

Eh beh ouais, Pepette a raison... Ils ne m'ont pas laissée passer ces ****. Je suis désolée Mathilde! Et pour un verre, je t'appelle demain, mais sauf changement de programme, je vais être occupée jusqu'à vendredi. Peut-être demain au Ben Nevis? Je suis pas sûre d'y aller, mais bon... xx
@pepette: pour ce qui est des douaniers, voir mon article suivant: on rigole pas avec la loi, nom d'un ptit bonhomme!