lundi 17 septembre 2007

Le vif du sujet

Il s'agit donc d'un départ. D'un départ, ou d'une arrivée, question de point de vue. L'important c'est de savoir passer de l'un à l'autre, sans trop de heurts, de regrets, de douleur.

J'ai quitté Paris avec difficulté, tout en trouvant un formidable réconfort dans l'idée que je n'aurais pas pu vivre plus intensément mes derniers jours en France. Des moments qui tous, restent imprimés dans ma mémoire comme du temps suspendu, comme une succession d'instants idéaux, comme l'idée que je me fais du bonheur. Avec le sentiment d'en avoir profité jusqu'à la dernière seconde.

Je ne suis pas arrivée à envisager ce voyage, de quelque façon que ce soit. Je n'avais aucune attente, aucun désir, mais aucune grande angoisse non plus. Une espèce de "nonchalance bourgeoise", m'a-t-on dit. Je pars, c'est tout ce que je sais. Je sais ce que je quitte, je ne sais pas ce que je vais trouver. A cela, on m'a répondu tant de fois: "mais tout de même, tu vas découvrir plein de choses nouvelles, ça va être génial!". Personnellement, je crois qu'on ne sait pas. Tout endroit peut être génial comme infernal selon qui l'on y rencontre. Non?

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